Les revues spécialisées, les sites internets, les neurologues, les psychologues, les médecins, les artistes de spectacle, … à chacun sa définition de l’hypnose. Comment s’y retrouver?

Peut-être pouvons-nous commencer par remarquer que si le terme «hypnose» désigne  un état particulier de conscience, il désigne aussi l’ensemble des techniques utilisées pour atteindre cet état.

Dans les lignes qui vont suivre, il sera plus question de l’état hypnotique en lui même que des techniques pour atteindre cet état.

Transes dans notre quotidien

Combien de fois ai-je entendu : « C’est incroyable comme le temps passe vite lorsqu’on est sur internet ! Une heure ou deux se sont écoulées et je n’ai pas vu le temps passer ! »

Nous avons tous vécu des moments où notre perception de la réalité semble différente de celle que l’on en a habituellement.

Certaines personnes s’évadent avec un roman ou devant un bon film. D’autres laissent leur esprit voyager à l’écoute d’une musique ou du bruit de la mer. Parfois c’est la pratique d’un sport, ou l’absorption dans une activité artistique qui décaleront plus ou moins fortement notre état habituel de conscience.

En séances, ou en auto-hypnose, il s’agit d’approfondir cet état tout à fait naturel et de l’utiliser à votre profit.

Le terme « transe » a pour racine latine transire  qui signifiait « partir », « se mouvoir », « changer d’état ». Mon rôle est de vous accompagner tout au long de ce voyage.

Qu’en disent les neurosciences?

A ce jour, aucune définition scientifique de l’hypnose ne fait entièrement autorité. Ce qui explique peut-être pourquoi elle est souvent décrite par un ensemble de croyances qui facilitent la compréhension et l’utilisation de cet état. L’imagerie cérébrale fonctionnelle semble être l’outil par excellence de l’étude scientifique de l’hypnose. Elle met en évidence les aires cérébrales activées chez les sujets sains en état d’hypnose. Celles ci sont distinctes du comas, du sommeil, du rêve éveillé ou de la méditation. Depuis les années 90, il est établit que plusieurs aires cérébrales sont systématiquement mobilisées durant l’hypnose:

• Le cortex cingulaire antérieur qui est impliqué dans les processus attentionnels, le contrôle cognitif et la modulation de la douleur.
• Les cortex temporaux et occipitaux qui sont partie prenante des processus visuels.  Dès alors, il y a la possibilité de création d’images mentales issues de souvenirs ou/et des suggestions proposées par l’hypnothérapeute.

A l’inverse le précunéus, impliqué dans la perception de soi par rapport au monde extérieur est désactivé en état d’hypnose.

En quelques mots:

Quelques soient les approches, il est communément admis que l’hypnose est un « état modifié de conscience » qui s’opposerait à un « état ordinaire de conscience ».

En Hypnose Ericksonienne, nous nommons « inconscient » toutes les informations, expériences et processus qui échappent habituellement à notre conscience.